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En quelques mots ...


En septembre 1964, Francine et Jacques Leblanc, ouvrent les portes du Logis. Une grande demeure, entourée de vergers, appelée alors « la Pommeraie », située en bordure du Lac de Genval et laissée pour un loyer minime par Mme Simone Lagrange. C’était une grande dame, appartenant à une ancienne famille liée au développement du Lac lors de sa création au début du 20ème siècle.
















 

À sa fondation, les promoteurs du « Logis » avaient souhaité pour cette nouvelle institution un nom qui aurait une signification pour les jeunes, mais dont ils n’auraient pas à rougir dans leurs relations sociales, ils ont adopté : « Le Logis ». - Ce nom était aussi celui, d’un Centre éducatif français, où Gilbert Cesbron avait planté le décor de son célèbre roman : « Chiens perdus sans collier ».

Leur but, était d’offrir aux enfants un accueil dans une institution de taille humaine où ils trouveraient une ambiance familiale, sans pour autant remplacer leur vraie famille.

En Communauté française, ces jeunes proviennent de tous les milieux. Chaque année, ils sont plus de quinze milles. Un dénominateur certain : ces enfants ou adolescents sont en souffrance affective lorsqu’ils arrivent. Mineurs d’âge, ils relèvent généralement des services sociaux, de l’Aide à la jeunesse ou de la Protection de la jeunesse.

Ils sont l’objet d’une mesure éducative prise pour eux, avec tout ce que cela comporte d’interprétations et de jugements de valeur.


Dans les années 60, les autorités de tutelle estimaient devoir éloigner les enfants de leur milieu, voire même couper les ponts, ce qui était dramatique.


Dans les années 80, et plus encore aujourd’hui, on veut, à raison, maintenir les relations familiales de l’enfant.

 

Au fil des années, Le Logis s’est toujours efforcé d’axer son action éducative dans un sens d’ouverture et il s’est intéressé à toute initiative de nature à favoriser l’épanouissement des jeunes dans un milieu le plus normal possible. C’est ainsi qu’il a évolué et a soutenu la mise en place d’autres ASBL autonomes, afin de mieux répondre à de nouveaux besoins des jeunes issus des arrondissements de Bruxelles et du Brabant Wallon.


Chaque année, c’est ainsi plusieurs centaines d'enfants et adolescents qui fréquentent les foyers et pôles d'activités du « Réseau associatif du Logis » et qui font leur chemin dans la vie.